Les
grandes marques du Mans |
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Les
Bentley 4.5 litres
Blower et EXP
Speed 8 | |
La
Bugatti Type 35 | |
La
Chevrolet Corvette | |
La
Chrysler Viper | |
Les
D.B. Tank Spider
et HBR 5 | |
Ferrari au Mans : l'apogée avant le long sommeil
En
1974, le NART engage une 312SP qui ne peut obtenir mieux qu'une 9ème
place.
Mener de front la Formule 1 et les Sports Prototypes devient trop coûteux
pour une même écurie. Alors après toutes ces années
glorieuses, la Scudéria abandonne la piste mancelle. D'abord, seules des
GT prennent le départ et, de 1985 à 1994 Ferrari disparaît
de la liste des engagés.
La 333SP marque le retour du « Cheval
Cabré » en 1995... mais cette année-là comme les
suivantes cela ne concerne que des écuries privées. En 1995 la 333SP
occupe un moment la 3ème position mais son moteur lâche. L'année
suivante deux véhicules de ce type se trouvent rapidement éliminés!
Un autre, en 1997, termine, comblant de joie le Momo Racing qui l'a engagé.
En juin 1998 plusieurs écuries accordent leur confiance aux 333SP, âgées
mais fiables, comme Michel Ferté et Giampierro Moretti. Ce dernier vient
plein d'espoir puisqu'il remporta avec elle Daytona et Sebring au début
de l'année.
Mais, au Mans, l'opposition est autrement plus importante,
en qualité comme en quantité. Celle de M. Ferté enlève
la catégorie des "Prototypes" et termine 8ème au « scratch »,
et celle de Moretti, 14ème.
Beaucoup de passionnés de l'endurance
regrettent la désaffection de la glorieuse firme italienne pour les « 24
Heures », son passé dans ce domaine et sa réussite actuelle
en Formule 1 montrent que son potentiel reste intact.
Rêvons et espérons...
en attendant que les bolides rouges au Cheval Cabré reviennent nous enchanter
et allonger leur riche palmarès.
Il
semble qu'une petite erreur se soit glissée dans l'intro précédente.
Mes sources ne sont apparemment pas à jour. Je remercie Christophe Peltier
pour ses précieux renseignements :
« En 1997 et 1998 la ferrarri
333SP de Michel Ferté n'a jamais terminé les 24 heures... En 1997,
il abandonne en début de course pour un problème de pression dans
le résevoir d'essence qui provoque la panne sèche. En 1998, il abandonne
en fin de nuit sur boîte de vitesse cassée.
La seule fois où
Michel Ferté a fini la course avec son écurie, c'est en 1995 avec
la F40 (12ème). En 1998 la catégorie est bien remportée
par une 333 SP mais c'est celle de Doyle Risi Racing. »
article
paru dans « La Vie Mancelle et Sarthoise » | |
Extrait de "Alpha
auto - Grande encyclopédie de l'automobile" | |
Extrait
du programme officiel 2004 d'Auto-Hebdo | |
Les
Ferrari 250 (La 250
Testa Rossa, et la 250
GTO) | |
« La Lola GT de sport-compétition est à la base de l'une des voitures d'endurance les plus réussies des années 60, la Ford GT40, dont les origines sont en faite dans la tentative infructeuse de Ford de racheter Ferrari en 1963. L'affaire échoue à la toute dernière minute, du fait d'Enzo Ferrari, alarmé par les incessantes investigations des comptables de Ford. Henry Ford II créé alors la division Ford Advanced Vehicles à Slough, afin de développer une voiture de sport de compétition susceptible de gagner au Mans en s'attaquant au monopole Ferrari
La GT40 de 4.7 litres (ainsi désignée à cause de sa hauteur de 40 pouces, soit 1.016 m) se révèle comme le coupé de compétition le plus rapide du monde et signe un résultat spectaculaire en prenant les trois premières places au Mans en 1966, lorsque trois MK II franchissent la ligne d'arrivée ensemble. En 1967, Ford signe une deuxième victoire avce la nouvelle GT MK IV, dont la coque en nid d'abeilles d'alliage léger collé abrite un moteur de 7 litres et 500 chevaux. Le programme sportif de Ford est alors continué, en 1968 et 1969, par JW Automotive de John Wyer, dont la GT40 de 4.7 litres n°1075 gagne au Mans deux fois de suite. »
Introduction extraite de « Voitures de courses » de David Burgess-Wise
Extrait de "Les
Voitures de Rêve - Un siècle d'automobile" de Guy JOURDAN | |
Extrait
de « L'Equipe » du 30/07/2004 | |
« Le lancement en 1948 de la Jaguar XK 120 dotée d'un excellent six-cylindres à 2 ACT précède une période de gloire pour l'endurance britannique. Les chances de l'Angleterre avaient été minimales après que les Bentley eurent remporté cinq des huit premières éditions des 24 Heures du Mans entre 1923 et 1930. Une version spéciale de compétition de la XK 120, le type C à châssis tubulaire (ou XK120C), apparaît en 1951 et remporte les 24 Heures du Mans dès sa première sortie, en partie grâce à des freins Lockheed à tambours perfectionnés.
Lors de la réunion de Pâques 1952 à Goodwood, Stirling Moss pilote la voiture gagnante au Mans en 1951, XKC003, mais équipée de freins à disque type aviation. Au mois de juin, Moss signe la première victoire d'une voiture à freins à disque au volant de sa sister-car, XKC005, au Grand Prix de Reims formule sport (358 kilomètres). Les types C à freins à disque sont première et deuxième aux 24 Heures du Mans 1953. L'aérodynamique monocoque Type D prend brillamment la suite en signant trois victoires successives au Mans, couronnées par les quatre premières places et la sixième en 1957. »
Introduction extraite de « Voitures de courses » de David Burgess-Wise
Article
paru dans "La Vie Mancelle Et Sarthoise" | |
La Jaguar Type
C | |
Extrait
de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile" | |
La
Jaguar Type D | |
Extrait
de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile" | |
La Jaguar Type E | |
Extrait
de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile" | |
La Jaguar XJ13 | |
La
Jaguar XJR-9LM | |
Extrait
de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile" |
0n
ne peut entamer le récit de la saga Matra dans les années soixante,
sans faire inévitablement référence à René
Bonnet. Sans le petit constructeur de Champigny, qui enchanta longtemps le public
des populaires au Mans par ses résultats à l'indice
de performance (avec Panhard), le spécialiste français de l'armement
se serait-il intéressé un jour à l'automobile ?
On laissera
volontiers les historiens répondre à cette question et on se contentera
des faits. C'est en effet en 1964, à l'initiative de Marcel Chassagny,
fondateur en son temps de la société Mécanique-Aviation-Traction
que Matra va s'intéresser de près à la marque DB. Devenu
récemment propriétaire d'une entreprise de plasturgie à Romorantin,
Chassagny, qui vient de recevoir l'appui financier solide de Sylvain Floirat (Europe
1), cherche à diversifier au maximum les activités de Matra. Comme
Bonnet peine à assurer la production en série de son nouveau modèle
Djet, Matra propose tout simplement à l'artisan de prendre en charge sa
plate-forme carrosserie. Mais si la voiture séduit les jeunes par son profil
sportif, l'osmose entre les deux cultures ne prendra pas et Matra finira par absorber
Bonnet.
LAGARDERE, NOUS VOILÀ
Du coup, une nouvelle société
va voir le jour et qui verra-t-on apparaître à la direction de Matra-Sports
en octobre 1964 ? Jean-Luc Lagardère, que Chassagny vient tout juste de
débaucher de chez Dassault pour donner une nouvelle impulsion à
son groupe industriel.
A 35 ans, le jeune Gascon ne manque ni d'ambition ni
d'idées. Cherchant à attirer les regards pour mieux convaincre les
ingénieurs de talent, Lagardère propose au tandem Chassagny-Floirat,
déjà passablement convaincu, le sport automobile comme vecteur de
communication. «Ce qu'il faut à Matra pour devenir synonyme de
créativité, c'est un nom qui frappe et fasse rêver. »
Reste à lancer les programmes et à trouver un motoriste susceptible
d'équiper les voitures. Comme Renault, alors en phase avec Alpine, ne croit
pas trop au projet aventurier de Lagardère, c'est Ford qui relèvera
le gant avec la toute première Formule 3. Nous sommes le 25 février
1965 et c'est le début d'une sacrée aventure...
Introduction extraite du Maine Libre du 15/06/02
Edité par le
conseil général de la Sarthe à l'occasion des trente ans
de la première victoire | |
Extrait
de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile" |
Mercedes
300 SL | |
Article
paru dans « L'Equipe » du 24/10/2001 | |
L'arme fatale de Porsche
: la 917 | |
La
Renault 4CV et l'Alpine
A442 | |