Nürburgring (Allemagne) : 29-30 juin 1er juillet 2007
Le carnet de route

Devant le souhait de mes compères, j'ai repris le clavier pour vous conter nos folles journées et vous confier la moindre anecdote, le moindre dérapage pendant ce week end germain. Il est vrai que, pour une fois, nous sommes de nouveau tous réuni et que par conséquent les occasions de déconner sont plus nombreuses.
Cela fait maintenant 4 saisons que cette série se produit sur le tourniquet du Nürburgring, et ça fait donc quatre fois que j'en suis. 100%. C'est ma manche préférée, tout est mieux ici : le circuit, les navettes, la salle de presse, la nourriture... Mais commençons par le commencement : la route pour venir...

Vendredi 29 juin 2007

Vous le savez, j'habite en Alsace dorénavant, et le Nürburgring, c'est un peu comme mon jardin. L'affaire a été entendue en 3h15 à l'aller, 3h00 au retour, j'ai avalé d'une traite les 285 km qui me séparent du circuit. J'ai pu tester les performances de ma voiture. Et j'en profite pour lancer le premier quizz : selon vous, et à partir de la photo ci-contre, avec quelle monture suis-je venu jusque dans le massif de l'Eiffel? Ceux qui savent déjà (Sam, Rémi...) ne sont pas autorisés à répondre, désolé les gars.

Cette première journée du meeting allemand était l'occasion de la remise des prix du Michelin Energy Endurance Challenge, qu'a brillament remporté Pescarolo Sport. Tous étaient conviés à un cocktail au motorhome du manufacturier de pneumatiques. Une belle occasion pour certains de se détendre en appréciant les spécilités locales.
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Une fois n'est pas coutume, nous nous retrouvons tous ensemble sur cette manche allemande. C'est la première fois depuis un moment. Il y a là Laurent C. Laurent M., Anthony M., Julie S., Eric F., Jérôme M., Reynald H., David L., Christian V.Tous les joyeux lurons sont là. Compte-tenu de la joyeuse bande que nous sommes, nous pensions passer un diner des plus animés. Ce ne fut pas le cas, car Laurento a mis le temps nécessaire pour vous pondre un bel article dont il a le secret, et nous sommes sortis pratquement les derniers de la salle de presse. Le temps de passer prendre les clés de nos chambres et de poser nos sacs, nous sommes arrivés dans notre habituel resto un peu tard. Le premier groupe (Reynald H., Jérôme M., Christian V.) en était déjà au milieu du plat de résistance. Qu'à cela ne tienne, Reynald a quand même eu le temps de placer une ou deux blagues dont il est coutumier. Nous avons fini le repas a six (Laurento, LM, Julie, Antho, et moi-même), assez fatigué par cette première journée.

Mais c'était sans compter sur Julie : là où nous logeons, nous sommes deux par chambre, dans la même maison, Laurento et Eric Fabre, Julie et Antho, LM et moi-même. Julie nous avait prévenu à table : "Ce soir, les mecs, bataille d'oreillers!!" On a attendu avec LM. On a tellement attendu que LM s'est couché et commençait à s'endormir pendant que je regardais le meilleur Stallone de tous les temps, j'ai nommé Cliffangher. Mais rien ne venait, aucun mistral dans notre chambre. J'ai pensé qu'ils s'étaient défilés. Si bien que moi aussi, j'ai décidé de me coucher. J'ai éteint la TV. Et j'étais dans la salle de bain lorsque Julie est entrée dans notre chambre.
De suite, elle a voulu réglé son cas à LM, le pauvre, qui était blotti sous la couette. Ni une, Ni deux, je me suis empressé de sortir de ma chachette, et j'ai réglé son compte à la miss. Mais bientôt Antho arrivait, par derrière le bougre. J'en avais deux sur les bras, mais je tenais dignement la barraque, assénant des hupercutes dévasteurs sur la tronche d'Antho, qui ne voyait bientôt plus le jour. Ou plutôt si, il voyait des petits points jaunes un peu partout devant ses yeux. Entre temps, LM, s'était levé bien décidéà prendre sa revanche sur la marseillaise.
Finalement, les deux sudistes ont rapidement jeté les armes. Ils vous diront très certainement qu'ils avaient des oreillers plus que moyens, etc... Que nenni, ils se sont fait allumés les deux olympiens, point barre. Certes LM et moi, nous étions à domicile, et la revanche ce soir en terre ennemie prévoit d'être chaude, mais sans tenir compte de ce léger paramètre géographique, nous étions largement un ton au dessus.

Samedi 30 juin 2007

Samedi............ rien. Normal, c'est le week-end. On fait rien le week-end, comme des grommanches. Jules-Edouard... Si tu nous r'garde.

Sans blague, samedi a été une journé des plus "paisibles". Un peu comme une course sans histoire : on ravitaille pour le carburant, pour les pneus et pour changer de pilotes. Et bien là, pareil, on ravitaille pour manger, on fait des photos, on les décharge sur le PC.
Même le diner fut d'un calme déconcertant, vu qu'on a encore mangé séparés ! Mise à part le moment de régler l'addition au comptoir...
Journée sans histoire ne signifie pas journée de tout repos pour autant. On était tellement naze, tous, que la revanche des oreillers n'a même pas eu lieu. LM+LPHV, autrement dit L.(M+PHV), si on factorise, sortent vainqueur de la première confrontation des oreillers,

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Dimanche 1er juillet 2007

Le temps est très venteux, relativement froid de temps à autres, avec des éclaircies, et les séances photos ne sont pas de tout repos pour les doigts, les bras et les yeux. Il tombe quelques gouttes mais il ne pleut pas, c'est déjà ça. Et je tâche d'en profiter car ici même l'an dernier mon appareil numérique m'avait lâché quelques jours avant le meeting et j'avais dû composer ave celui de Reynald. Cette année, il n'en est rien. Mon appareil est fringuant et il me donne entière satisfaction. Voyez plutôt : je vous livre quelques-uns de mes clichés.

Ballade des stands vendredi avec Julie

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Andrea Chiesa voudrait bien que sa Spyker soit plus docile.
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Les entrailles de la suspension avant de la Zytek Barazi-Epsilon.
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Harold Primat et André de Cortanze à la recherche du meilleur setup.
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Jonathan Cochet, bien décidé a placer la n°12 en haut des feuilles.
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Norbert Singer, en pré-retrait, veille lui-même à ses petits bébés.
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Manu Collard, pas convaincu, que ça va le faire.
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Martin Short, avec son casque de partron. Serein.
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Chez LAA, c'est le patron lui même qui vérifie sa monture.

Les sorties de piste et accrochages du week-end

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Vendredi midi, à la chicane NGK.
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Vendredi soir, à la Mercedes Arena
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La Pescarolo du Rollcentre
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Et pan!
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Et mer............
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"Tiens, salut Hayanari! J'arrive..."
a du heurter quelque chose en début de course avant de se faire harponner peu avant le drapeau à damier.

La séance de dédicaces

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Sans doute mécontente de la relégation de la Lola Charouz en fond de grille.
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Quatrième position en P2 sur la grille pour la Radical Embassy...

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... mais pas quatrième au classement des girls. La pole est conquise sans concurence.
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LA Star de la séance de dédicace. Respect Bibemdum... A quand les Micheline girls?
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Ils sont partouts les petits hommes verts. Bravo à Bruno et Rémi.
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Un futur heureux du dimanche soir. Voici Dimitri...
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...du fan club de Stéphane SARRAZIN. Bravo.
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Qui a le plus beau sourire selon vous ? Le sondage est ouvert.

Les photos de famille

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Peugeot, en début de course, dans l'ordre des numéros. La n°7 a un temps mené les débats avant les problèmes, mais la concurence a été (encore) atomisée.
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Superbe prestation des Courage qui étaient das le top 5 après 4h de course. Mais la n°12 est sortie, et la n°13 a été laissée dans le bac à gravier. Lamentable...
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La Saleen est prise en sandwich. Avec ses deux voitures dans les points, Luc Alphand fait mieux que Larbre et gade la tête du classement "Equipes"
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Premier abandon de la course pour la F430 GPC n°83. Heureusement la n°97 sauve les meubles pour le team italien, qui garde espoir de se qualifier d'office pour Le Mans 08.

Les concurents ont été vernis, il n'a pas plu pendant la course, les premières gouttes ont commencé à tomber au baisser du drapeau à damiers. La course a été au bout des six heures, et n'a pas connu un nombre significatif d'abandon comme c'est le cas d'habitude. Si la fiabilité est dorénavant le lot de la grande majorité des équipes, c'est bien Peugeot qui est le plus performant et la n°8 prend son envol au championnat. Pescarolo a obtenu ce qu'il était venu chercher, à défaut de mieux. Courage repart avec une amère déception et un seul malheureux point. Reverra-t-on le Swiss Spirit cette année?

Prochaine manche à Spa, à la mi-août. Cagnard estival ou brouillard à l'anglaise? Comme dirait l'autre : "C'est vous qui voyez". Quoiqu'il en soit, on y sera. Et vous?