Mon carnet de route: Tome 2

Une soirée à oublier

Juste après avoir posté mon article hier soir, Laurent et moi avons quitté la salle de presse, enfin. Il devait être 20h30. On a rejoint le parking en discutant du fait que lorsque les voyages se font séparément comme c'est le cas depuis quelques corses, ils deviennent plus longs et moins marrants. Et les carnets de route en pâtissent, et sont bien difficiles à enrichirà anecdotes. Je me demandais bien ce que je pourrais vous raconter pour cette journée de samedi...

Et bien finalement, il m'est encore arrivé quelque chose de pas banal, puisque j'ai passé la nuit sur le circuit, ou plutôt sur le parking. Mais comment celaa-t-il pu arriver allez-vous me demander. C'est très simple.
Hier vendredi, 11h45, nous arrivons sur le circuit. Mon collègue part de son côté et moi du mien. En mec sympa, j'ai scindé mon trousseau de clés en deux parties : lui à la télécommande et moi la clé. Ce qui lui permettra de revenir chercher ce dont il a besoin dans la voiture sans moi. Mais le soir venu, et bien que nous nous soyions croisés plusieurs fois dans l'après-midi, il ne m'a pas rendu la télécommande et moi, j'ai oublié de la lui demander. Une fois au volant, j'ai eu beau tourner la clé, je n'ai jamais pu redémarrer, parce que la fermeture à la télécommande coupe aussi le circuit de démarrage, et la clé seule ne suffit pas à le relancer.
Donc j'étais comme un con, "bloqué" sur le parking. Je suis reparti dans le paddock à la recherche du collègue, mais je ne l'ai jamais trouvé. J'ai eu beau laisser un message sur son répondeur, il n'a jamais rappelé. On peut légitimement se demander à quoi servent les mobiles si c'est pour tomber sur des répondeurs. Au 21ème siècle, à l'heure d'internet, du sms, du mail et de la communication à outrance, j'étais pas foutu de le joindre et de savoir ou il était. J'ai espéré un temps que l'équipe avec qui je devais partagé l'hôtel (LM et compagnie) me joignent ou m'smsse, mais là non plus, ce n'est pas arrivé. J'ai du me résoudre à l'idée de passer la nuit dans la voiture.
Avant ça, j'ai mangé, sans vraiment avoir faim, un pot de riz au lit et un gâteau de riz nappé au caramel. En tête à tête avec mon volant. Je ne pouvais même pas ouvrir la fenêtre, puisque les nuages qui s'étaient amoncelés dans la soirée, m'ont offert un sacré joli orage. Puis n'ayant rien d'autre à faire, j'ai préparé mon couchage. J'ai passé toutes mes affaires à l'avant pour libérer le coffre et les sièges arrières afin de les abaisser. J'ai alors pu étendre mon double-duvet deux places. Oui, parce que, malgré l'hôtel, j'avais pris avec moi ce duvet et même deux oreillers. Comme si je savais qu'il allait se passer quelque chose. A force d'avoir tout le temps la poisse, on finit par l'anticiper, à la prévoir mais s'en jamais l'empêcher de nous pourrir la vie. Je ne sais pas pourquoi, il se passe toujours un truc, systématiquement. Je me retrouve toujours dans un plan foireux, c'est vraiment pénible. Je dois être maudit. Pourtant j'ai de la chance, je suis un gars chanceux mais... c'est chiant!
Donc j'ai dormi la tête dans mon coffre, et pas si mal que ça d'ailleurs. Je ne le referai pas toutes les nuits pour autant. Dommage qu'il n'ait pas plus un peu plus, ça m'aurait encore plus donner l'impression d'être au camping. Un peu froid au petit matin mais je me suis blotti et j'ai finis ma nuit.
Je me suis levé à 8h30 et j'ai déjeuné. J'avais aussi prévu quelques vivres. Je suis vraiment super organisé! (Petit complément personnel, il n'y a rien de tel que l'auto-satisfaction). Faut bien que je me contente un peu... J'ai rejoint la salle de presse, où j'ai fait un brin de toilette. Et en piste pour la troisième séance d'essais libres.

Allons filer les voitures.....

Bien. Je comptais aller à Blanchimont pour cette séance. Mais ma non-connaissance du circuit alliée à celle du chauffeur de la navette m'ont fait me retrouver.... à la chicane de l'arrêt de bus. Pas grave, car vu le temps qu'il fait, je vais pouvoir faire les filés que je n'ai pu avoir hier. Je n'ai en effet pas le matériel adéquat pour réussir de beaux filés par beau temps. J'espère que l'humiditéde la piste ne ralentira pas trop les pilotes. J'y ai passé tente minutes, et je m'en suis retourné en salle de presse pour suivre la fin de séance devant les écrans de TV. La piste s'asséchant au fil des minutes, les chronos finissent par tomber, jusqu'à cet excellent 2'06"563. La Pescarolo a encore bien roulée ce matin et à l'air en forme. Les tribunes sont assez fréquentées malgré le temps, et la salle de presse également, impressionnant.
La séance est terminé, et c'est le déluge sur le circuit. J'ai l'impression de revivre le meeting de l'an dernier.

Séance qualificative

Je la vis en salle de presse. J'ai bien bossé depuis ce matin, Passionnemans est à jour. Bon, pas grand chose à redire de cette séance de qualifs. Je remarque juste que Pescarolo Sport n'a pas fait la pole. Ce qui ne me déplaît pas. Souvenez-nous que l'an dernier (Spa et Le Mans), la pole n'avait pas impliqué la victoire.

Hissez la voile

J'ai tout l'après-midi pour trouver de quoi agrémenter ce carnet de route. Mais avant ça je vais manger. Et en allant acheter un sandwich, je tombe sur les girls du Rhino's GT. Je vous laisse vous délecter...

De gauche à droite sur la troisième photo.
Ramona - Selina - Sidney - Sandra - Jenny - Alex - Julia - Tanja - Lora - Valeria

Déroutant... Pas besoin de boisson énergétique pour être en forme (car Rhino's est la marque d'une boisson vitaminée au même titre que Red Bull). Mon petit tour de paddock débute de la plus belle des manières. Un peu plus tard, je croise Samuel et Rémi qui se soumettent également aux désirs des photographes. A 17h30, nous avons rendez-vous avec les forumeurs d'infoscourse venus en mini-bus. Photo souvenir. Je pars à la recherche des Rhiono's Girls pour tenter de faire une photo de groupe avec les forumeurs, mais pour elles, la journée est terminée et elles ne sont plus présentes. Tout n'est pas perd puisqu'en chemin je croise Linda qui me fait cadeau de son joli sourire.

Sur le chemin de la salle de Presse, je m'arrête discuter avec Madie Pescarolo, car j'ai entendu dire que la Pescarolo était déclassée suite à son accrochage d'hier. Ce qu'elle me confirme. Qu'à celane tienne, et même si la C60 part des stands demain, je sais qu'en fin de journée, elle ne sera pas loin des premiers. Souvenez-vous de la Zytek au Nürburgring.
Le temps se dégrade peu à peu sur Spa, et ce soir nous pourrons partir plus tôt. Je ne vous cache pas que la perspective de passer une nuit normale est loin de me déplaire. Et de manger tous ensemble aussi, histoire de faire un concours de blagues. Ca manque. Pourtant Laurento et Jérôme ont l'air en forme.

J'ai vu que vous aviez très nombreux à lire mon premier tome. Je vous remercie plus que beaucoup, et vous salue bien bas... Rendez-vous demain soir pour la fin de l'histoire.

Passionnemans
Thomas BRIERE, alias, le petit homme vert.