02-03-04 septembre 2005 : Nürburgring (Allemagne)
Mon carnet de route de la journée de samedi

Mais non, mais non...

Croyiez-vous vraiment que je manquerai cette quatrième manche? Franchement? C'était bien mal me connaître. Alors que la lutte pour le titre fait rage, je me devais au moins d'assister à la course. Cette année, la manche allemande tombe en septembre, et le temps annoncé devrait nous permettre d'assister à une manche moins "loterie" que celle de Silverstone.

Je suis donc arriver samedi à 16h30, après 3h30 de route. Comme vous l'a dit Laurento, que je remercie au passage, d'avoir pris le relais pour cette rubrique, je suis dorénavant professeur stagiaire sur Strasbourg, et samedi matin, j'étais réquisitionné à Sélestat pour suivre des cours à l'I.U.F.M., jusqu'à 12h30.
Je n'ai donc pas perdu de temps, j'ai sauté dans la voiture, direction la Germanie. Les sandwichs étaient faits de la veille. Contrairement à l'équipe d'Infoscourse, je n'ai pas grand chose à raconter concernant ce voyage aller. Les autoroutes allemandes, lorsqu'elles ne sont pas limités à 100 km/h ou même 80 parfois, m'ont enfin permis de faire de la vitesse avec ma voiture. Et j'ai pu constater avec étonnement qu'elle fait moins de bruit à 160 qu'à 120, j'ai même dû baisser le volume de l'auto-radio.
Mes souvenirs de l'an dernier m'ont permis de gagner quelques minutes supplémentaires en allant retirer ma place de parking. Cette manche est un peu différente des autres dans la mesure où je me retrouve seul, par rapport à d'habitude. Même ici, sur place, je ne loge pas avec les membres d'Infoscourse. Les réservations n'ont pas marché aussi bien que l'an dernier, et je me retrouve, chez l'ennemi, avec l'équipe de Virages.net. Ils ne m'en voudront pas pour cette chariade, car ce soir, au dîner nous n'avons pas arrêté. C'était connerie su connerie, blague sur blague, assurément le repas le plus déconnant depuis que je suis les LMES.

Entre temps sur le circuit, j'ai retrouvé mes fidèles collègues de Forza Pesca, Rémi et Samuel. Demain pour le départ et la course, nous aurons de quoi nous faire voir et nous faire entendre, surtout qu'avec le déclassement de la Zytek officielle, la Pescarolo est maintenant en première ligne, aux côtés de la DBA4. J'espère que nous aurons fière allure, et que nous donnerons suffisamment de voix pour soutenir et encourager notre équipe. En tout cas, j'ai pu compter sur mes deux acolytes pour représenter nos couleurs dans les tribunes et dans le paddock depuis vendredi soir.

Rendez-vous demain pour une grande journée, couronnée de succès je l'espère...

Thomas BRIERE
Le petit homme vert