02-03-04 septembre 2005 : Nürburgring (Allemagne)
Mon carnet de route de la journée de dimanche

Ça ne sert définitivement à rien...

Maintenant j'en suis sur, et certain. Ça ne sert à rien de se laver le matin... sauf quand Jérôme Mugnier rencontre un membre d'une écurie dans le paddock e qu'ils commencent ensemble à discuter. Du coup, on attend Jérôme, et on n'a plus le temps de prendre la douche le soir. C'est limite si on n'est pas en retard. Enfin bon... Donc vous l'aurez compris, j'ai été obligé de prendre cette foutue douche ce matin, alors que je déteste ça.

Aujourd'hui, c'est jour de course. Pourquoi pas un quatrième vainqueur différent? Je vois bien Creation moi, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Ça nous arrangerait (les supporters de Pescarolo Sport), et ça laisserait encore plus de suspense pour la dernière manche à Istambul en novembre. L'important, c'est que la n°17 de BOULLION/COLLARD finisse devant la n°8 de BARBOSA/SHORT/ICKX, et si possible sur le podium, pour éloigner un peu plus les autres.

Je n'ai pas pu me lever ce matin, pour assister au warm-up. J'avais besoin de récupérer un peu, la rentrée ayant été un peu dense. Surtout que la nuit a été agitée : vers 1h50 du matin, alors que je dormais profondément, je me suis trouvé réveillé, piqué, par deux fois par un moustique. J'ai donc entamé une chasse aux insectes volants. Rapidement, j'en ai flingué deux, dont un, j'en suis sur, m'avait piqué, car il a laissé sur le mur une sacré trace de sang. Satisfait de ma performance, je pouvais me recoucher et tenter de retrouver ce sommeil réparateur dans lequel j'étais plongé.
Alors que j'étais dans un état de comatage avancé, j'entends passer autour de ma tête, un autre insecte volant tout à fait identifié. Je rallume. Et je cherche. Mais ce coup-ci, pas de meurtre. Alors je me recouche, sachant que je vais sûrement avoir à me relever.
Confirmation quelques minutes plus tard, le narquois vient me re-narguer. Je bondis sur la lumière. Et je le vois qui m'attend, posté sur la tapisserie. Ça sent la boucherie, surtout qu'il est énorme. Et c'est avec une joie non dissimulée, que je l'exécute, froidement, d'un coup. Certains d'entre vous, me taxerons d'anti-moustiques naturel. Je suis un tueur...

Donc pas de warm-up. Mais un frugal petit déjeuner, en compagnie de Jérôme et Reynald. Puis la salle de presse. Comme d'hab. A partir de 11h00, j'ai rendez-vous avec mes potes supporters, en face de la première ligne, pour accueillir comme il se doit "notre" voiture.

A la guerre!!

45 minutes avant le départ, je rejoins mes deux compères. Et juste en face de la première ligne, sur la terrasse d'un bar, nous déplions nos étendards sur les barrières. Il fait beau, et ça va durer, une belle course en perspective. Le départ est assez mouvementé, avec le tête à queue de la C65 du PBR n°36, qui occasionne par la même le premier Safety Car. Nous allons donc assister à un second départ, qui intervient quelques minutes plus tard. Je reste jusqu'à ce que la Pescarolo prenne la tête au 14ème tour.
Je rejoins alors la salle de presse, pour prendre mon appareil photo, et je m'en vais shooter tout ce joli petit monde. Tout d'abord, je me rendà la NGK-Schikane. Puis nous attrapons une navette, Jean-Michelo et moi, pour nous faire emmener jusqu'à la Mercedes Arena, où plusieurs spots sont disponibles. Après avoir rempli la totalité de mes cartes mémoires, je rentre à la salle de presse décharger tout ce travail sur le PC. Aussitôt vidé, j'y retourne, avec Michaëlo et Jean-Michelo, d'abord à La Dunlop Kehre, puis dans la Müllenbach-Schleife. Ce sera pour moi le champ du signe. Après de loyaux services, mon appareil photo me lâche, ou plutôt sa batterie. Retour forcé, par conséquent, à la salle de presse, avant de rejoindre mes collègues en face du stand 17, pour les dernières minutes de course.

Puisqu'il faut conclure

Ça y est, c'en est fini. C'est la Zytek officielle, après être parti du fin fond de la grille, qui a daméle pion à tous les autres. Du coup, elle s'empare du commandement du classement provisoire du championnat. Pescarolo Sport se retrouve deuxième, avec ces 4 points allemands. C'est bien mieux qu'à Silverstone, mais l'on voyait bien, depuis les tribunes, que ce résultat ne satisfait pas du tout le patron. Pourtant nous avons fait du bruit, nous avons sorti et étend nos drapeaux, mais ce ne sera pas pour cette fois-ci. La manche d'Istambul sera des plus passionnantes.

Il est bientôt temps de partir. Je vais voyager par un superbe coucher de soleil. Demain l'école recommence. Mais avant, je dois trouver une pompe à essence, car je suis maintenant rendu sur la réserve.
Cette fois-ci, il est très probable que mes aventures s'arrête ici, car Istambul est bien éloigné, et, à la différence de Nürburg, je n'aurai pas assez d'un week-end. Nos allons donc procéder aux habituels remerciements : merci à toute l'équipe d'Infoscourse, qui m'a permis de vivre pleinement toute cette seconde saison (Laurento, Erico, Michaëlo et Jean-Michelo) et merci à vous, de m'avoir, à chaque fois, lu si nombreux. Merci également pour toutes vos sympathiques remarques sur le forum, ou même de vive voix lorsque nous nous sommes rencontrés. J'ai également une pensée affectueuse pour quelques autres acteurs des LMES, avec lesquels j'ai passés de bons moments : Jérôme MUGNIER, Julie SUEUR, Anthony MEGEVAND, Laurent MERCIER, Reynald HEZARD, Christian VIGNON, John BROOKS, l'équipe de Le Mans Racing, l'équipe de Planet Le Mans, Madie Pescarolo et tout l'équipe Pescarolo Sport.

Thomas BRIERE
Le petit homme vert