Et c'est parti!

Salut à tous. Nous revoilà pour de nouvelles aventures, cette fois, l'action se déroule en Italie, sur le célèbre Autodromo Di Monza. Depuis 10 h ce matin, nous avons pris "possession" des infrastructures, et après avoir livré une bataille des plus acharnées, nous avons enfin pu nous connecter. Mais avant de passer au déroulement de cette journée, revenons, si vous le voulez bien, et d'ailleurs, même si vous ne le voulez pas, sur la journée et le voyage d'hier.

Car elle avait mal commencé cette journée de jeudi. En ce qui me concerne, c'est même depuis mercredi que ça ne va plus! Apparemment, tout à été fait pour me compliquer, pour nous compliquer, ce voyage. Donc dès mercredi soir, j'avais des ennuis avec la SNCF, puisque, malgré mon arrivée précoce à la gare, je n'ai pas pu retirer mon billet de train. Première contrariété, réglée seulement le lendemain matin, juste avant de prendre l'avion. Ou plutôt de ne pas le prendre. Et oui!! Une grève des agents au sol Italiens occasionnait l'annulation de notre vol vers Milan. La poisse!!! Et pas de vol prévu avant samedi midi. Autant dire que la solution s'imposait d'elle même : rallier Monza en voiture. Après un rapide passage chez Laurent pour récupérer la 307, puis le plein, c'est au moins 8 heures de route qui nous attendait. Et entre le tunnel du Fréjus fermé, les départs en vacances et les futurs coups de poisse qui nous attendait, ça ne s'annonçait pas simple.
Enfin, tout ce temps que nous avons perdu, nous l'avons compensé par de magnifiques paysages de haute montagne, et nous ne le regrettons pas. Et plutôt que de passer par le tunnel du Mont-Blanc et de nous enfermer dans le noir, nous avons préféré emprunter le col du Petit Saint Bernard, et nous retrouver dans les nuages du côté Français, et dans un joli coucher de soleil du côté Italien. A 2188 m, il ne fait pas chaud, 5°C très exactement. Mon ventre a quelque peu souffert de ma position de passager, et ma tête a eu également du mal à suivre. Conséquence, j'ai dû baisser pavillon pendant une bonne heure, mais pour mieux réapparaître et relayer Laurento à l'approche de Milan. Evidemment, pour nous simplifier la tâche, nous arrivions dans la seconde ville Italienne de nuit, et sous la pluie, vers 21h30. Cependant, nous avons été bons, et à 22 heures nous arrivions dans Monza, la ville des " sens interdits ". Car c'est bien à cause de ces foutus sens interdits que nous ne sommes parvenus à l'hôtel qu'à 22h30. Seulement me direz-vous!! Et oui seulement, car la circulation dans cette petite ville est quasi-impossible. Et il était temps car nous commencions tous les deux à en avoir plein les bottes. Plusieurs fois, nous sommes passés à côté de l'hôtel, sans pouvoir nous arrêter. Et pire, une voiture bloquait l'accès à la rue de l'hôtel où le parking n'attendait plus que nous. Par chance nous avons trouvé une belle place à quelques centaines de mètres.
Et une fois au comptoir de l'hôtel, nous n'étions pas au bout de nos peines, car, à notre grand désarroi, le gérant ne parle pas un anglais très sophistiqué. Pour bien vous rendre compte, nous comprenions mieux son italien que son anglais. Le moment de nous poser arrivait enfin, et c'est avec un plaisir non dissimulé que nous nous sommes affalés sur les lits. Pourtant le sommeil n'est pas venu tout de suite, et ce à cause du bruit qui peut régner à tout heure de la journée dans les rues italiennes.

LMES 2005 Round 2 Essais Libres Séance 1 & 2

Réveil difficile ce matin, et pas de petit déjeuner.
Au programme sur le circuit, shootage et interviews. Mais avant ça, la connexion Internet, qui, comme je vous le disais plus haut, n'a pas été simple à obtenir. Je ne suis pas venu les mains vides. En effet, j'ai amené carte Wi-Fi PCM-CIA, câble réseau Ethernet, switch pour partager la connexion. Tout ça pour qu'au final, ce soir, je sois le seul petit chanceux à pouvoir disposer d'Internet sur mon portable. Donc j'en abuse. Enfin j'essaie, car entre mes photos à télécharger et à trier, ce présent article à rédiger, les divers coups de main que j'essaie de donner, et les essais libres à proprement parler, j'ai beaucoup de mal à enchaîner, et l'inspiration est bien difficile à trouver. Je conviens que ce que je vous raconte n'est pas du plus intéressant. Mais je m'applique, et j'essaie de ne pas être trop mauvais. Pour vous donner un exemple, j'ai mis 10 minutes à écrire cette dernière phrase, mais entre temps, Laurento et Erico ont récupéré leur connexion Internet. Victoire!!!!
Comme je viens de dire à Laurento, je n'ai pas grand chose à vous compter, la journée a finalement été assez calme. Erico se chargenat des photos, et Laurento des compte-rendus, il ne me reste plus beaucoup de miettes. Dehors il fait de plus en plus noir, et la grosse averse menace de nous tomber sur le coin du nez. Ca commence à parler de pizza à droite et à gauche. L'heure du repas (salvateur) approche.
J'espère que la journée de demain sera plus prolifique. Je devrais retrouver Clément, l'un de mes fidèles lieutenant de Forza Pesca. Avec la séance qualificative en fin de journée, nous aurons fort à faire, au vu de la baston que se sont livrés Zytec, Pescarolo, DBA et Création aujourd'hui. Ca y est, il pleut, c'est le déluge. Les années se suivent et se ressemblent en Italie.

En attendant demain, je vous souhaite à tous une belle soirée, je vous embrasse tous et toutes......

Thomas Brière, le petit homme vert...