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La
version « Langheck » (longue queue) de la Porsche 917, dévoilée
en 1970, reçoit une partie arrière allongée pour parfaire
son aérodynamique et réduire sa consommation. Cette 917, propulsée
par un moteur 12 cylindres à plat de 4.9 litres, est engagée au
Mans en 1971, pilotée par Vic Elford et Gérard Larousse. |
Porsche
917 Longue Queue - Type LH - 12 cylindres, puissance 600 CV à 8400 tr/min.
- 5 vitesses. Vitesse supérieure à 310 km/h. |
LIGIER
: Marque française de voitures de grand tourisme et de compétition
fondée par Guy Ligier. Tous les modèles Ligier sont désignés
par le sigle JS, formé des initiales de Jo Schlesser, compagnon et ami
de Guy Ligier, mort en juillet 1968 à Rouen durant le Grand Prix de France.
Après
avoir pratiqué avec succès divers sports, Guy Ligier se lance dans
la compétition moto et remporte en 1959 un titre de champion de France
de catégorie. En 1962, au volant d'une Porsche, il participe à quel-'
ques courses de côte, épreuves en circuit, et quelques rallyes. En
équipe avec Buchet, sur une Porsche 904, Ligier se classe septième
et premier en catégorie Grand Tourisme 2 000 aux Vingt-Quatre Heures du
Mans de 1964. En 1965, il fait partie de l'écurie Ford France et. avec
une Ford GT 40, il est vainqueur à Magny-Cours, Cognac et Albi et dans
quelques courses de côte. L'année suivante, il est vainqueur de sa
classe à la Targa Florio, tandis qu'aux Mille Kilomètres du Nürburgring,
en équipe avec Schlesser, il est premier en catégorie Sport.
En
1966, Ligier et Schlesser deviennent les importateurs exclusifs pour la France
des voitures Mustang, Cobra et Ford GT 40. Avec une Ford Mark II B, les deux pilotes
remportent les Douze Heures de Reims de 1967. Cette même année, les
deux associés décident de construire une voiture française
capable de rivaliser avec les Grand Tourisme Porsche et Ferrari. Malgré
la disparition de Schlesser, Ligier poursuit son projet en 1968 et débute
son activité de constructeur dans l'usine de Vichy avec l'aide du technicien
Têtu, ancien collaborateur de Charles Deutsch et du carrossier Frua.
La
JS 1, berlinette à carrosserie en plastique, équipée d'un
moteur Cosworth de 1 600 cm3, est présentée au Salon de Paris 1969.
L"année suivante, avec un moteur Ford de 1 800 cm
Au
Salon de Paris de la même année, la JS 2 est présentée
équipée d'une boite de vitesses de Citroën SM. Ligier commence
alors une collaboration avec la grande maison française et réorganise
sa propre entreprise. En 1971 apparaît la JS 3, un prototype équipé
d'un moteur Cosworth DFV ; pilotée par son constructeur lui-même,
elle se classe deuxième aux Trois Heures du Mans. A la suite des accords
établis avec Citroën, la Ligier JS 2 est désormais équipée
du V 6 Maserati de 2 670 cm
N'ayant pas atteint la
construction minimale en 500 exemplaires, les Ligier sont obligées de courir
en catégorie Prototypes. En 1972, les pilotes Piot, Laffite, Ragnotti et
Ligier lui-même prennent part à de nombreuses courses, mais avec
de maigres résultats.
![]() | La Ligier JS3. |
Pour
les Vingt-Quatre Heures du Mans 1973, les Ligier disposent du moteur à
quatre soupapes qui développe 330 ch à 7 700 tr/mn. La carrosserie,
au nouveau profil plus aérodynamique, a été munie de nouveaux
spoilers à l'avant avec un aileron arrière. Deux de ces voitures
participent également au Tour de France avec Larrousse et Chasseuil en
remportant 14 des 17 épreuves spéciales.
En 1974, Ligier obtient
l'aide du pétrolier Total, ce qui va lui permettre de participer à
toutes les épreuves du Championnat du monde des marques. Les voitures inaugurent
un nouveau moteur Maserati de 390 ch. Cette fois, les résultats ne se font
plus attendre Ligier remporte avec Chasseuil les Quatre Heures du Mans ; l'équipage
Laffite-Serpaggi se classe huitième aux Vingt-Quatre Heures du Mans et
aux Mille Kilomètres de Monza ; les Ligier dominent le Tour de France en
obtenant la première et la deuxième places avec, respectivement,
les équipages LarrousseNicolas-Rives et Darniche-Jaubert. Dans la même
année, les accords entre Guy Ligier et Citroën se renforcent par la
construction d'une chaîne de montage Citroën SM dans les usines de
Vichy.
En 1975, Ligier présente une nouvelle JS 2 à phares escamotables.
L'année s'annonce mauvaise. Total retire son soutien et les accords Peugeot-Citroën
jettent l'incertitude sur .l'avenir de la Citroën SM, qui sera d'ailleurs
abandonnée. Des JS 2, à moteur V 8 Cosworth et boîte de vitesses
Hewland, participent à certaines épreuves du Championnat du monde
des marques, mais sans grand succès. Pourtant, aux Vingt-Quatre Heures
du Mans, une Ligier pilotée par Lafosse-Chasseuil se classera deuxième.
La
Régie des tabacs, qui patronne déjà la participation au Championnat
du monde des marques, permet la construction d'une formule 1 ; ce projet, longtemps
caressé, verra le jour à la fin de la saison : la JS 5, présentée
à Paris le 29 octobre dans les salons du S.E.I.T.A., est une monoplace
conventionnelle à châssis-coque et moteur porteur ; le groupe finalement
retenu est un V12 Matra. Pilotée par Jacques Laffite, elle fit sa première
sortie au Grand Prix du Brésil.
Extrait de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile"
BEAUMONT
MARIE-CLAUDE : Pilote de nationalité française qui participe, depuis 1964, à de
nombreux rallyes et courses en circuit.
Née à Grenoble en 1941, Marie-Claude
Beaumont pratiqua, dès son plus jeune âge de nombreux sports tels le ski, le patinage,
la natation et le ski nautique.
Partageant bientôt la passion de son père
pour les courses automobiles, elle fit connaissance, en 1962, de René Cotton,
alors directeur sportif de Citroën, qui lui confia la délicate mission de reconnaître
les épreuves spéciales du Rallye de MonteCarlo afin de décider du choix des pneumatiques.
En 1964, elle participa pour la première fois à des rallyes en équipe avec la
championne de France, Claudine Bouchet. Coéquipière d'Henri Greder en 1965, elle
fut nommée, un an plus tard premier pilote féminin de l'équipe N.S.U.-France.
S'affirmant de plus en plus, elle prit part, durant les années qui suivirent,
aux plus grands rallyes et s'adjugea plusieurs coupes des Dames et victoires de
classes.
A partir de 1968, elle fit partie du Greder Racing Team et courut
désormais sur des Opel Kadett, des Commodore, des Chevrolet Camaro, Corvettes,
etc.
Championne de France des rallyes féminins de 1969 à 1972, elle termina,
en 1972, première au Rallye espagnol, deuxième au Rallye TAP et au Tour de Corse,
troisième au Rallye Lyon-Charbonnières en catégorie tourisme spéciale et cinquième
au scratch au Tour de France automobile, ce qui lui valut, pour la première fois,
le titre de championne d'Europe des rallyes féminins ainsi que la treizième place
au classement général (hommes et femmes).
En 1972, toujours, elle participa
aux VingtQuatre Heures du Mans mais dut attendre la saison suivante pour y obtenir
un bon résultat (douzième au classement général sur Chevrolet Corvette).
Décidant,
cette année-là, de se consacrer davantage aux courses sur circuit, elle ne remporta,
en rallye, que le Tour de France automobile en catégorie tourisme. Sur circuit,
elle participa, entre autres, à la coupe du Salon, à Montlhéry, et termina troisième
sur une Lola 2 1. En 1974, elle se consacra au championnat de France des circuits
en catégorie tourisme et 2 I sur Opel et Alpine Renault, et aux Vingt-Quatre Heures
du Mans.
Extrait de "Alpha auto - Grande encyclopédie de l'automobile"