1950 : Talbot
LOUIS ROSIER SUR TALBOT MENE LA COURSE SEUL PENDANT 23 h 49 mn
RAYMOND SOMMER ET SA FERRARI TRÈS RAPIDE EN DÉBUT DE COURSE
UNE GRANDE ANNÉE TALBOT AVEC LES DEUX PREMIÈRES PLACES
DEUX CADILLACS, UN « PROTO » ET UNE LIMOUSINE DE SÉRIE
PRINCIPAUX ENGAGES
1 M.A.P. Diesel, 5 I, Lacour, Veyron
2 Cadillac 5,4 I., Collier, Cunningham, Walters
1 Allard moteur Cadillac, 5,4 I, Allard, Cole
3 Talbot 4,5 I, Rosier (père et fils), Meyrat, Mairesse, Morel, Chambas
2 Delahaye 4,5 I. Pozzi, Flahaut, Serraud, Guelfi
2 Bentley 4,25 I, Hall, Clarke, Hay, Hunter
3 Jaguar 3,4 I, Clark, Haines, Whitehead, Hadley
3 Aston Martin 2,5 I., Abecassis, Macklin, Parnell
2 Ferrari 2,3 I, Sommer, Serafini
3 Ferrari 2 I, Simon, Casse, Chinetti, Dreytus
2 Fraser Nash 2 I, Culpan, Wilson, Mathieson, Stoop
4 Simca Gordini 1,5l, Gordini, Simon, Trintignant, Mazon, Fangio, Gonzalès
4 Simca 1000 cm3, Mme Roualt, Mme Gordine, Loyer, Behra
4 Dyna Panhard 611 cm3, Gaillard, Chancelle
La lutte est très ouverte entre Ferrari, Talbot, Jaguar et Aston Martin. Simca Gordini a une équipe de pilotes de tout premier plan. Des 4 CV Renault, des Simca, Dyna Panhard, D.B., Monopole, toutes ces petites cylindrées Françaises vont se battre pour l'indice de performance.
DEPART FULGURANT DE RAYMOND SOMMER, D'EMBLÉE IL BAT LE RECORD DU TOUR SUR SA FERRARI.
APRÈS DEUX HEURES DE COURSE, ROSIER PREND LA TETE MAIS A 5 H. II S'ARRÊTE PENDANT 45" ET IL RATTRAPERA TOUS SES ADVERSAIRES.
DEUX ASTON MARTIN A L'INDICE DE PERFORMANCE.
CLASSEMENT GÉNÉRAL
1° Rosier, Rosier, Talbot 4,51. 3465 km, moyenne 144 km/h
2° Meyrat, Mairesse, Talbot 4,5 I. 3449 km
3° AIlard, Cole, AIlard 5,4l.
INDICE DE PERFORMANCE
1° Panhard Monopole 611 cm3. de Montremy, Hemard
1° ex aequo Aston Martin 2.5 I. Abecassis, Macklin
3° Aston Martin 2,5 I. Brackenbury, Parnell
RECORD DU TOUR
Louis Rosier sur Talbot, 165,490 km/h.
Lors de l'édition 1950 des Vingt-Quatre Heures du Mans, le sportif et enthousiaste Briggs Cunningham inscrit deux Cadillac, une barquette aux formes inélégantes logiquement baptisée "le monstre", et un coupé type 61 de série. Les voitures terminent l'épreuve respectivement aux onzième et dixième place.
Extrait de « L'automobile de A à Z » aux éditions Du May